Discours du Maire lors de la commémoration du 106e anniversaire de l'armistice de 1918

Mesdames et Messieurs les Élus,

Mesdames et Messieurs les Présidents et les membres d’associations d’Anciens Combattants et d’associations patriotiques,

Messieurs les Porte-drapeaux,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal des Enfants,

Chères Montrougiennes, Chers Montrougiens,

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes aujourd'hui réunis, en ce 11 novembre pour commémorer un moment marquant de notre histoire commune : l'armistice de 1918 qui a mis un terme à cette guerre d'usure. Souvenons-nous de ces soldats qui se sont battus pour la liberté, qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre dans la paix et la dignité.

En ce jour, il y a plus d'un siècle, à la onzième heure du onzième jour du onzième mois, les armes se sont tues sur les champs de bataille. Ce silence tant attendu a marqué la fin de quatre longues années d'horreur, de sacrifices.
N'oublions pas que ce triomphe a été douloureux, marqué par des pertes humaines, des blessures profondes, des familles brisées et des villes ravagées.

Nous honorons aujourd'hui la mémoire de ces femmes et ces hommes qui ont combattu, à ceux qui sont tombés, et à ceux qui, revenant, ont dû reconstruire des vies bouleversées.

En nous rassemblant, nous faisons vivre leur mémoire et nous poursuivons l'œuvre de paix pour laquelle ils se sont battus. Notre monument aux morts, tel un garant de notre devoir de mémoire, fige les noms de ceux qui ne sont jamais revenus. Une pensée pour ces 1 120 montrougiens "morts pour la France" dont 132 inhumés dans le carré militaire du cimetière de Montrouge. A ces valeureux soldats, comme le commandant Maurice Arnoux, aviateur montrougien qui s'est distingué pendant la grande guerre. Inhumé au cimetière de Montrouge sous une sépulture emblématique orné d’ailes remarquables.

Au-delà de l'hommage, ce jour doit aussi nous rappeler notre engagement à préserver la paix. C'est à nous générations actuelles de veiller à ce que ces horreurs ne se reproduisent pas, dans un monde parfois tourmenté où des conflits émergent encore

Souvenons-nous aussi des montrougiennes et des montrougiens qui ont contribué à soutenir nos soldats tout au long du conflit suite à l'appel, dès le 17 novembre 1914, de Louis Lejeune, alors Maire de Montrouge.
L'implication de la Ville pour la rééducation et la réinsertion professionnelle des mutilés de guerre par la création de l'école Rachel située au 140 rue Bagneux (aujourd'hui rue Ginoux). Des cours complets et gratuits de mécanique et d'électricité y ont été donnés afin de les former à de nouveaux métiers.

En ce 106^ème anniversaire, en nous inclinant devant la mémoire des disparus et des survivants, nous renouvelons notre serment : celui de de ne jamais laisser l'oubli l'emporter sur le souvenir et celui de poursuivre la quête de paix et d'humanité pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis

Enfin, je tiens à remercier ceux qui ont œuvré à l’organisation de cette commémoration.

Je pense, tout particulièrement, à Thierry Virol, notre maître de cérémonie du jour, également Maire-adjoint à la Politique de l’habitat et, en l’occurrence, au Devoir de mémoire

Je tiens à saluer la présence à nos côtés des partenaires de cette cérémonie :

• les associations d’Anciens Combattants,
• les associations patriotiques et de victimes de guerre,
• les porte-drapeaux,
• la Protection civile,
• la Croix-Rouge,
• l’Orchestre d’Harmonie de Montrouge,
• la chanteuse lyrique Florence Andrieu ainsi que l’association montrougienne « Autres voix »,
• la Police nationale,
• la Police municipale,
• les Sapeurs-Pompiers,
• le Conseil Municipal des Enfants
• et les Services techniques municipaux.

Je les remercie pour leur professionnalisme.

Vive Montrouge, Vive la République, et Vive la France !