Registres paroissiaux et d'Etat-civil
Outre la restauration et le stockage des documents, la politique de numérisation des archives municipales permet de vous en faire profiter en ligne !
Effectuez vos recherches généalogiques en ligne
Pour réaliser votre recherche généalogique vous disposez des actes antérieurs et postérieurs à 1792. Jusqu’en 1792, la recherche se fait dans les registres paroissiaux et après cette date, dans les registres d’état civil. Mais l’année 1792 est une année charnière qui est présente dans les registres paroissiaux comme dans les registres d’état civil.
Actuellement, sont en ligne les registres paroissiaux, c’est-à-dire les actes de baptêmes, mariages et sépultures à partir de 1617 jusqu’en 1792 inclus et les registres d’état civil :
- les actes de naissance de 1792 à 1895,
- les actes de mariages de 1792 à 1895
- et les actes de décès de 1792 à 1895
- ainsi que les tables décennales de 1792 à 1902.
La restauration et la numérisation progressive de l’état civil plus récent permettront d’alimenter la base de données.
Autres inscriptions aux registres
Déclarations et messes en mémoire des défunts (XVIIe) | |
|
Mode d'emploi
Choisir la période de l’acte que vous recherchez : avant ou après 1792.
Pour les registres paroissiaux :
1. Choisir le type d’acte : baptême, mariage (et bans) ou sépulture.
2. Choisir l’année.
3. Vous accédez directement aux registres.
Pour l’état civil :
1. Choisir le type d’acte : naissance, mariage ou décès.
2. La page suivante laisse le choix entre une recherche par l’année quand vous la connaissez ou une recherche dans la table décennale : choisissez la table et indiquer le nom ou la première lettre du nom recherché.
o Dans le premier cas, vous avez accès à la table annuelle ou aux actes directement. Si vous cliquez sur la table annuelle, vous pouvez ensuite accéder au registre en saisissant le numéro de l’acte trouvé sur cette table ou feuilleter les pages du registre.
o Dans le second vous pouvez feuilleter le registre grâce aux flèches, dans un sens comme dans l’autre.
Fonctionnalités de l’application
- Retourner l’image,
- Zoomer/dézoomer,
- Mettre en plein écran (attention : ne permet pas de saisir une année),
- Imprimer (cliquer sur l’icône imprimante, puis utiliser l’imprimante du navigateur),
- Déplacer la page en faisant glisser la souris,
- Feuilleter les pages une à une ou de cinq en cinq.
Plus de précisions
Les registres paroissiaux
Les actes de baptêmes, mariages et sépultures ont été transcrits à partir de 1617 par le curé de la paroisse, chronologiquement à la suite les uns des autres sans distinction du type d’acte.
L’état civil
Le décret du 20 septembre 1792 créée l’état civil pour tous les citoyens, quelle que soit leur religion et prévoit le transfert des registres paroissiaux du presbytère à la mairie. La tenue et la conservation des nouveaux registres sont confiées au maire qui délègue ses pouvoirs à des officiers publics. Les actes de naissances, mariages et décès seront désormais transcrits sur des registres séparés en double exemplaire dont un est conservé en mairie.
Les tables annuelles et décennales
Avant 1707, les registres ne présentent pas de tables annuelles. A partir de 1707, certaines tables annuelles ont été constituées. Il faut feuilleter l’ensemble des pages ou vous reporter à la fin de l’année pour les trouver. Les tables annuelles ont été signalées à partir de 1793-an II.
Les actes d'état civil sont inscrits chronologiquement sur les registres. Chaque type d'acte (naissances, mariages, décès) est porté sur un registre séparé. A la clôture du registre, une table alphabétique est dressée. Les registres peuvent présenter des tables complémentaires, car les feuillets du registre sont numérotés et arrêtés en début d’année. Tous les dix ans, une refonte de ces tables annuelles constitue la table décennale.
Les tables décennales apparaissent à Montrouge à partir de 1792. Mais les tables regroupant plusieurs années ne sont pas toutes décennales : les tables de 1853 à 1859 et de 1860 à 1872.
La numérotation des actes
La numérotation des actes commence en l’an VI et VII. Avant ces années, les renvois se font aux numéros de folio recto ou verso.
Les dates
Entre l’an II (1793-1794) et l’an XIV (1805, jusqu’au 10 nivôse qui correspond au 31 décembre 1805), les dates sont inscrites selon le calendrier révolutionnaire. Au 1er janvier 1806, le calendrier grégorien reprend ses droits (vérifier dans les registres). Dans la base de données, les années 1793 et an II ont été regroupées, ainsi que les années an XIV et 1806.
Des abréviations sont utilisées pour écrire les dates : 7bre pour septembre, 8bre pour octobre, 9bre pour novembre, Xbre pour décembre.
Les sépultures de la Maison royale de Santé
La base de données propose les décès enregistrés à la Maison royale de Santé (aujourd’hui hôpital de La Rochefoucault dans le 14e arrondissement) entre 1784 et 1792.
Les mariages
Dans la table décennale de 1792-an X, les mariages sont classés par ordre alphabétique du nom de l’époux. A partir de la table décennale an XI-1812, le nom de jeune fille est bien indiqué.
Les registres des mariages de l’an II à X contiennent également des divorces.
Entre 1769 et l’an IX, les bans des mariages ont été transcrits sur les registres, sauf pour les années 1771, 1785, 1791, 1792 et l’an VIII.
Les bans entre l’an II et l’an VII contiennent des publications de non-conciliations avant divorces.
Les mentions marginales
Les mentions marginales n’existent pas sous l’Ancien régime.
Les principales sont :
>divorce : en marge de l’acte de mariage et des actes de naissance des époux (loi du 18 avril 1886),
>mariage : en marge des actes de naissance des époux (loi du 17 août 1897),
>décès : en marge de l’acte de naissance de l’intéressé (ordonnance du 29 mars 1945).