La biodiversité
Objectif ville nature
Sommaire
- Embellir et végétaliser la Ville
- Des permis pour végétaliser les espaces publics
- Les projets d'aménagements plus verts
- Agrandir et créer des espaces verts
- Une biodiversité favorisée en Ville
- Une stratégie de gestion différenciée des espaces en fonction des usages
- Préserver la biodiversité
- Protéger les ressources naturelles
- 3 fleurs Ville et Village fleuris
- 100% des espaces verts éco-gérés
- 9,5 hectares d'espaces verts
- 3200 arbres dont 11 arbres remarquables
- + 600 arbres plantés entre 2020 et 2026
- 8 500 vivaces plantées par an
- 2 200 arbustes plantés par an
- 80 000 bulbes plantés par an
- 4 plans : Arbres, Fleurissement durable, Prairies fleuries, Nichoirs
- 25 parcs, squares et jardins
- 10 jardins partagés
- 1 concours des balcons et pavillons fleuris
- 1 domaine de 21 hectares à Egly (91) classé ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique)
- 9 jardins pédagogiques dans les écoles
Par sa politique de végétalisation, la Mairie souhaite donner toute leur place aux multiples services rendus par la nature : pollinisation, abri pour les oiseaux et les petits insectes, absorption de carbone, rafraîchissement de l’atmosphère, assainissement de l’air, … Pour le permettre , des plans spécifiques ont été mis en place : Plan Arbres, Plan fleurissement durable, Plan Prairies Fleuries, Plan nichoirs…
Embellir et végétaliser la Ville
La démarche de végétalisation de Montrouge s’est fortement accélérée sous l’impulsion de la nouvelle équipe municipale qui en a fait une priorité. De nouveaux espaces verts ont été créés, d’autres sont en cours d’aménagement, et surtout, la Ville a élaboré une stratégie de végétalisation durable, constituée de plans pour favoriser la biodiversité.
Récompensée par trois fleurs au Label Villes et Villages fleuris, Montrouge est reconnue pour la qualité du cadre de vie proposée à ses habitants.
Un cadre de vie végétalisé
Située aux portes de Paris, Montrouge devient un véritable havre de paix pour ceux qui aiment profiter de la ville sans en subir les nuisances. Une sensation de calme et de bien-être entretenus par les multiples parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la commune, comme autant d’espaces de respiration !
Montrouge compte en effet 25 parcs et jardins et de nombreux massifs, qui ont tous leur identité paysagère en fonction de leurs usages. Ainsi, les lieux de mouvement et les lieux de repos répondent à des ambitions différentes. Dans les premiers, les couleurs vives doivent susciter l’attention, tandis que dans les seconds la priorité est donnée à la douceur : des plantes méditerranéennes au Jardin Toscan d’inspiration italienne, un square à la française à Doisneau, des jardins d’angle intimistes…
Par ailleurs, la Ville entretient avec beaucoup de soins ses parcs et jardins. Et chaque année, nombre d'entre eux s’embellissent. C’est le cas du parc Messier en 2021 : rénovation des allées centrales et de l’accès principal, plantation de nouveaux arbustes. Ou encore du jardin d’angle Périer/Ginoux avec la plantation de 4 arbres, de jasmin sur la pergola, d’arbustes et de vivaces autour d’une palette végétale adaptée aux conditions pédoclimatiques et variée afin de favoriser la biodiversité.
Parc Jean-Loup Metton : la biodiversité s’invite sur les Allées Jean Jaurès
Ouvert sur les Allées Jean Jaurès depuis juillet 2019, le parc Jean-Loup Metton est le plus vaste de Montrouge, avec ses 10 000 m² dédiés à la nature et aux loisirs. Il intègre tous les ingrédients pour renforcer la biodiversité et favoriser les rencontres, les échanges entre Montrougiens : une exceptionnelle diversité d’essences (platanes, pins sylvestres, tulipiers, prunus yedoensis…), des aires de jeux pour les enfants, une aire de pique-nique, des terrains de pétanque, des tables de ping-pong, un espace de lecture, un espace fitness, un kiosque à musique, une buvette, un jardin partagé…
Cimetière de Montrouge, histoire d’une végétalisation réussie
Le cimetière de Montrouge a bien changé en 10 ans. Au début des années 2010, cet espace de 75 hectares était entièrement minéral. La Mairie a commencé par « débitumer » et engazonner les allées (10 000 m² entre 2010 et 2018, soit plus qu’un terrain de football). Aujourd’hui, le cimetière mêle des zones de respiration en prairies fleuries et pelouse aux côtés des zones tondues plus courtes. Une vingtaine de variétés (annuelles, vivaces et biannuelles) ont été plantées pour végétaliser le pied du mur d’enceinte et assurer une floraison au printemps et en début d’été. Sur un autre espace, pour fleurir certaines divisions du cimetière, 34 variétés, dont 17 vivaces, assurent la pérennité de la prairie fleurie. Le cimetière accueille également des ruches et des nichoirs. Preuve de végétalisation réussie : des orchidées rares ont même été observées!
Au cimetière de Montrouge en 2022 c'est : +155m2 d'espaces végétalisés, +730m2 de petite prairies fleurie et +115m2 de vivaces plantées sur les pelouses
Des permis pour végétaliser les espaces publics
Dans le même temps, la Ville a décidé d’impliquer les habitants dans cette démarche de végétalisation, en lançant les permis de végétaliser dans le quartier Portes de Montrouge… Jardinière sur un bout de trottoir ou au pied d’un immeuble, plantation au pied d’un arbre, plantes grimpantes sur un mur, les formes peuvent être multiples. Plébiscité, les permis de végétaliser ont déjà fleuri en plusieurs points du quartier rue Gabriel Péri, rue Barthélémy, rue Gutenberg, rue Edgar Quinet, Carrés verts Péri-Brossolette.
Le saviez vous ?
Vous êtes Habitants des Portes de Montrouge ?
Demandez votre permis de végétaliser.
Après validation de la faisabilité de votre projet par les équipes techniques de la Ville, une convention sera signée entre vous et la Mairie pour vous autoriser à cultiver sur l’espace public.
Retrouvez toutes les informations ici
Les projets d'aménagements plus verts
Désormais, chaque projet d’aménagement urbain est conçu avec la végétalisation comme priorité. Cette démarche s’est déjà traduite dans la mise en œuvre de quatre projets : Sadi Carnot, Péri – Ginoux – Gautier, avenue de la République et rue de la Vanne.
Rue Sadi Carnot, première rue jardinée de Montrouge
Projet innovant issu d’une concertation engagée avec la population, la transformation de la rue Sadi Carnot en véritable rue-jardin est engagée. L’expérience va durer deux ans. Et si le modèle est concluant, il pourra être étendu à d’autres rues de la ville.
Dans cette rue basculée en zone de circulation limitée à 30 kms/heure, les voitures circuleront en sens unique et les espaces de stationnement seront réduits afin de laisser plus de place au végétal. À côté des plantations d’ornement, des bacs d’agriculture urbaine seront mis à la disposition des riverains et des restaurateurs, pour cultiver plantes aromatiques, fleurs comestibles, légumes…
Ainsi apaisée, la rue-jardinée favorisera le développement de la biodiversité dans le quartier, en apportant une trame végétale sur laquelle les oiseaux et les insectes pollinisateurs pourront naviguer d’un espace vert à l’autre, d’autant plus que le square Schuman y est attenant.
Le quartier Péri - Ginoux - Gautier
Le projet de réhabilitation du quartier Péri-Ginoux-Gautier intègre un volet de végétalisation ambitieux. Plus de 200 arbres vont être plantés et les espaces verts seront multipliés par 3. Ainsi, la rue Bouzerait sera transformée en rue végétalisée, avec des massifs plantés sur les deux côtés. L’avenue Henri Ginoux, la promenade Théophile Gautier et la rue Gabriel Péri seront également largement plantées en pleine terre et dans des bacs. Le square des Oliviers intégrera un cheminement ludique pour les enfants et 19 nouveaux arbres seront plantés. Dans le square Bouzerait comportera en plus d’un jardin public frais à la végétalisation renforcée, un espace d’agriculture urbaine.
Les chiffres clés :
- 3 fois plus d’espaces verts
- 200 arbres plantés
- + 30% de modes doux
- 1120 mètres linéaires de seuils commerciaux valorisés
L'avenue de la République - Nord
Dans le prolongement des Allées Jean Jaurès, la Ville de Montrouge poursuit l’aménagement de l’avenue de la République entre la rue Rabelais et le boulevard Romain Rolland. Comme pour les autres projets d’aménagement, l’équipe municipale souhaite développer la végétalisation, valoriser les mobilités douces et aller ainsi vers une ville plus apaisée. Pour cela, 18 nouveaux arbres seront plantés et l’espace public sera repensé pour favoriser les déplacements des piétons et des deux roues, avec un élargissement des trottoirs et l’instauration d’une circulation différenciée pour les cyclistes.
Rue de la Vanne
Limitation de la vitesse à 30km/h, mise en place d’un espace dédié pour chaque mode de déplacement (automobile, vélo, piéton) avec un revêtement au sol spécifique, création d’une piste cyclable d’1,50 mètres à contre-sens de la circulation tout le long de la voie, élargissement des trottoirs et végétalisation de la balade constituent les clés du projet d’aménagement de la rue de la Vanne qui sera réalisé par Vallée Sud Grand Paris. Plus de 85 arbres seront plantés et 1 000 m² d'espaces verts aménagés, avec une grande variété d'essences : 20 % de rosiers paysagers, 20 % d’arbustes persistants, 40 % d’arbustes caduques 20 % de vivaces et de couvre sol.
Agrandir et créer des espaces verts
Au-delà des projets qu’elle a déjà lancés, la Ville entend saisir chaque opportunité pour créer de nouveaux espaces verts ou développer l’existant.
Un nouveau Square Schuman agrandi et embelli : un nouveau havre de paix
Déployé sur 3 800 m² face au parvis de l’Hôtel de Ville, le Square Schuman est en quelque sorte le poumon vert du centre-ville. Pour qu’il le soit encore davantage, la Municipalité a décidé de l'agrandir du côté rue Sadi Carnot et du côté avenue de la République (5000 m² au total), de poursuivre sa végétalisation, d’y créer un restaurant et d’en repenser les abords.
C’est la proposition de l’agence HYL qui a été retenue à l’été 2022 à l’issue d’un concours de paysagiste. Son projet intègre parfaitement le Square Schuman dans un cœur de ville vert et apaisé dans le prolongement des Allées Jean Jaurès et dans la continuité du futur réaménagement Péri-Ginoux-Gautier. Il y fera bon vivre et flâner dans ce parc toujours aussi intimiste et dense. Le patrimoine arboré existant sera valorisé et la végétalisation sera intensifiée dans un nouvel écrin luxuriant où le visiteur sera invité à se promener pour redécouvrir la magie du végétal. La place des marronniers, la vallée des fleurs, le sous-bois des curiosités, la clairière enchantée et ses jeux pour enfants, le chemin du sous-bois, les traverses des sauges et des roses, le passage japonais… autant d’ambiances, de tableaux colorés odorants et tactiles qui évoluront au rythme des saisons ! Le bijou architectural du parc ? Son restaurant-pagode tout en transparence entouré d’un bassin naturel abritant de nouvelles essences de végétaux et d’insectes et une œuvre d’art rafraichissante de l'artiste Didier Marcel « les citrons versatiles ».
Le jardin de la Roseraie située en face Rue Gabriel Péri sera transformé en roseraie participative.
En savoir plus sur la concertation
Un nouveau jardin au niveau du 127 avenue de la République
Un nouveau jardin municipal de 1 300 m² verra le jour dans les prochaines années au niveau du 127 avenue de la République. Il se prolongera sur l’actuelle place du 8 mai grâce à une volonté ambitieuse de la Municipalité qui a pu saisir des opportunités foncières dans ce quartier très central de la ville.
Des cours de récréations plus végétales, plus ludiques
La Mairie s’est aussi lancée dans un grand projet de végétalisation de ses cours d’écoles sur le modèle des « cours oasis ». Ainsi, dans la cour de la maternelle Briand, en 2021, des espaces végétalisés ont été créés notamment un sous-bois qui favorise l’imagination des enfants et un jardin des senteurs comme support d’éducation à la nature.
Dès la rentrée 2022, la cours de l’école maternelle Berthelot est
- plus naturelle, plus fraîche, plus verdoyante avec la plantation de nouveaux espaces végétalisés
- plus ludique afin d’améliorer le bien-être des enfants, avec une nouvelle aire de jeux, des assises pour discuter, des jeux au sol et sur les murs...
- plus pédagogique avec le réaménagement du potager existant et la création d’un 2e espace potager
- plus hydro-écologique, en intégrant mieux les eaux de pluie grâce aux matériaux drainants qui permettent l’infiltration des eaux de pluie.
De quoi lutter efficacement contre les grosses chaleurs d’été, offrir un cadre agréable et naturel aux enfants et sensibiliser, dès le plus jeune âge, à la biodiversité et aux bienfaits de la nature en ville !
De quoi lutter efficacement contre les grosses chaleurs d’été, offrir un cadre agréable et naturel aux enfants et sensibiliser, dès le plus jeune âge, à la biodiversité et aux bienfaits de la nature en ville !
Une biodiversité favorisée en Ville
À Montrouge, l'implantation des différentes plantes a été décidée en fonction des conditions pédoclimatiques. Ainsi, tout en assurant une grande diversité de plantations, Montrouge assure un développement plus durable et plus écologique.
La pleine terre favorisée
La pleine terre est essentielle pour qu’une plante se développe bien, pour qu’elle dispose des bons nutriments et qu’il y ait des échanges gazeux. La pleine terre permet en effet de couvrir toute la strate végétale avec des arbres, des arbustes et des vivaces… Dans une ville, où se pose la question des réseaux, y compris ceux du métro, il est cependant impossible de la mettre en œuvre partout. Le hors sol est donc utilisé comme solution de rechange qui implique cependant d’apporter des nutriments et de l’eau dans les jardinières pour aider les plantes à se développer.
La Ville essaie cependant de recréer des espaces de pleine terre, notamment lorsque des travaux de requalification d’une rue sont engagés, avec la réalisation de fosses filantes plutôt que de petites fosses d’arbres.
Une palette végétale adaptée
Les végétaux plantés à Montrouge doivent en effet être en mesure de s’adapter aux conditions pédoclimatiques (chaleur, sécheresse, qualité du sol…) dans laquelle ils seront amenés à se développer.
Pour répondre à ce défi, le Service des espaces verts se tourne aujourd’hui vers des essences comme le Sophora du Japon, le Gleditsia Triacanthos, le Celtis Australis… pour les arbres. Les jardiniers municipaux de Montrouge ont également sélectionné une palette végétale qui favorise la biodiversité et sont faciles d’entretien. Elle comprend 31 graminées, 34 vivaces et 20 plantes aromatiques et potagères.
Consultez la palette végétale de la Mairie
Le saviez-vous ?
Le Sophora du Japon, l’une des essences que le service des espaces verts de la ville a retenue pour développer les plantations, se révèle particulièrement bénéfique pour les abeilles qui ont tendance à collecter plus de pollen sur ces arbres que sur les plantes urbaines typiques : trèfles, pissenlits…
Une stratégie de gestion différenciée des espaces en fonction des usages
À Montrouge, les identités paysagères sont créées en fonction des usages. D’un point de vue esthétique, pas de thème de fleurissement, pas de contrainte de couleurs, le fleurissement est réalisé sur mesure en fonction des sites et de la créativité des jardiniers. Chaque massif possède une structure différente avec des plantes originales et une ambiance particulière.
Ainsi, sur une voie où le trafic est dense comme l’Avenue Aristide Briand, des fleurs aux couleurs vives sont plantées pour être vues des piétons et automobilistes sur les 1 200 m² de surface. À l’inverse, dans un lieu de repos comme un square, des plantes aux couleurs plus douces sont plantées pour apporter plus de romantisme : des plantes méditerranéennes au Jardin Toscan d’inspiration italienne, un jardin zen, minéral, d’inspiration japonaise derrière l’église Saint Jacques, de la lavande devant la Médiathèque…. Autre exemple, dans les écoles : pour protéger les petits Montrougiens, les fleurs urticantes, piquantes, attirant les insectes, sont proscrites.
De même, la direction des espaces verts de Montrouge oeuvre pour adapter l’entretien à chaque site, en fonction de son usage, tout en favorisant faune et flore. Cette orientation favorise la biodiversité des paysages et la richesse biologique sur l’ensemble du territoire, en respectant le patrimoine.
Elle permet aussi de :
- enrichir la diversité biologique dans les parcs, squares et jardins en préservant et en créant des milieux écologiques variés,
- varier les formes de paysages,
- favoriser la nidification et la faune (insectes, araignées, mollusques…),
- adopter des tontes différentes pour les gazons et les prairies de fauche,
- diversifier les plantations,
- choisir des plantes utiles aux insectes et aux oiseaux et diminuer les besoins d’arrosage,
- diversifier les décorations florales en s’appuyant sur le savoir-faire des jardiniers municipaux,
- tenir compte du climat et des contraintes liées au lieu de plantation pour l’entretien des arbres,
- sensibiliser les habitants de Montrouge à la richesse du patrimoine naturel,
- encourager les Montrougiens à participer à l’amélioration du cadre de vie.
Préserver la biodiversité
La Ville de Montrouge peut s’enorgueillir d’avoir mis en oeuvre, et depuis de nombreuses années, un large éventail d’actions pour préserver et favoriser la biodiversité.
Utilisation de produits naturels pour enrichir les sols, recours à la lutte biologique contre les ravageurs, suppression totale des produits phyto-sanitaires, installation de ruches, de nichoirs, d’hôtels à insectes, économies des ressources naturelles, gestion pionnière des déchets verts, développement des mobilités douces… Montrouge multiplie les initiatives et innove à tous les niveaux pour contribuer à sauvegarder la planète.
Pollinisation paysagère, pose de nichoirs, d’hôtels à insectes
À l’heure où l’on assiste à un effondrement des colonies d’abeilles dans le monde, la Ville de Montrouge souhaite participer à la préservation des abeilles en installant des ruches sur son territoire avec des animations pédagogiques régulières sur la récolte du miel, la protection des abeilles et la préservation de la biodiversité. Le but de cette opération est de sensibiliser les publics au rôle fondamental de l’abeille dans notre biodiversité.
Concrétisant ainsi une nouvelle action de la charte éco-responsable, la direction des espaces verts de la Ville a installé des ruches sur le territoire de Montrouge.
Le service Espace Verts a également installé :
- 152 nichoirs pour les petits passereaux (mésanges, moineaux, hirondelle...)
- 5 nichoirs à chauves-souris dans le cimetière municipal
- 4 hôtels à insectes fabriqués par les ateliers municipaux
- 7 mangeoires
Lutte biologique contre les ravageurs
Des coccinelles contre les pucerons
Dans le respect de la charte écoresponsable, les jardiniers utilisent les lois de la nature pour éliminer les ravageurs. Utilisées comme prédateurs pour éradiquer les pucerons, les larves de coccinelles sont disséminées en fonction des besoins. Pour les pérenniser, des nichoirs à coccinelles ont été également installés.
Des mésanges contre les chenilles processionnaires
Pour lutter contre les chenilles processionnaires, la Ville est particulièrement vigilante, notamment sur l’apparition des nids et les détruits. Elle tient un registre à jour avec tous les pins enregistrés sur le territoire. En février, chaque année, la direction des Espaces Verts fait collecter et éliminer des cocons de chenilles processionnaires dans les pins.
Ils utilisent d’autres solutions écologiques et respectueuses de l’environnement :
- l’installation d’éco-pièges sur le tronc des arbres qui conduisent les chenilles qui descendent de l’arbre dans un sac de récupération,
- les pièges à phéromones qui attirent les papillons mâles, limitant ainsi la reproduction,
- l’implantation de nichoirs dans les arbres pour favoriser l’arrivée des coucous et des mésanges, prédateurs des chenilles processionnaires du pin.
Protéger les ressources naturelles
Économie des ressources en eau
La Ville de Montrouge a mis en place plusieurs mesures pour réduire la consommation d’eau :
- choix d’essences supportant la sécheresse (exemple semis de trèfle dans les gazons pour qu’ils restent verts en été)
- mise en place de l’arrosage goutte à goutte,
- installation de trois bassins de récupération des eaux pluviales pour le lavage des rues et l’arrosage de plantes en été,
Paillage organique des sols
Au pied des plantations, le paillage permet la suppression du désherbage, la diminution des arrosages (l’humidité est mieux conservée) et l’apport de fertilisants naturels. La direction des espaces verts a acquis des broyeurs de résidus de taille des arbustes et les réutilise sur site évitant ainsi au maximum les intrants. L’accent est également mis sur la réutilisation des déchets et du mulching de tontes.
Outre la mise en place de paillage, les jardiniers conservent à l’automne une partie des feuilles mortes dans les massifs d’arbustes qui favorisent la vie microbienne du sol, tout en donnant un aspect naturel et champêtre.
Désherbage
Aucun désherbage chimique n'est utilisé. De plus, les désherbage sont moins fréquents dans les rues.
Dans les espaces verts et le cimetière ainsi que sur les cheminements végétalisé, le désherbage est fait manuellement.
Valorisation des déchets verts
La Ville collecte les résidus des tontes des pelouses et les feuilles mortes des jardins et du cimetière, qui sont transformés en compost. Par ailleurs, les produits obtenus à l’issue de l’élagage et de l’abattage des arbres sont broyés et sont ensuite utilisés pour le paillage dans les massifs.
Economie d’énergie et limitation du bruit
La Ville a mis en oeuvre diverses mesures visant à réduire le bruit et réduire la consommation d’énergie :
- achat de véhicules de propreté électriques moins bruyants,
- utilisation de trains de lavage plutôt que de bouches de lavage,
- optimisation des tournées de nettoyage dans le cadre du nouveau plan propreté,
- réduction de moitié de la consommation de gasoil grâce à l’achat de deux véhicules «mixtes» (laveuse-balayeuse),
- rénovation de l’éclairage public pour diminuer les consommations d’électricité et généralisation progressive des LEDS dans la signalisation lumineuse tricolore et les illuminations.