Louise Laborie
Artiste, auteure de romans graphiques
- Mars 2018 – En troisième année à l’école des Arts Décoratifs de Paris, Louise Laborie est sélectionnée pour participer à la Foire du livre jeunesse de Bologne (Italie)
- Août –décembre 2018 – Dans le cadre d’un voyage d’étude à la Parsons School of New York, en première année de Master, elle se passionne pour l’univers des cartoonistes américains.
- Janvier 2019 – Publication d’une courte bande dessinée – Sans nuage – aux éditions Patayo
- Septembre 2020 – Obtention du diplôme de l’école des arts décoratifs de Paris. Son « roman graphique de diplôme » intitulé Morgane Fox est repéré par les Éditions Sarbacane qui lui proposent de signer un contrat et de le publier une fois achevé.
- Avril 2022 – Sortie en libraire de son premier roman graphique.
« J’aime montrer le décalage entre les fantasmes, les projections et la réalité, le monde que je veux dépeindre est imparfait. J’aime les personnages parfois banals, les antihéros une peu défaillants, fêlés, mélancoliques aussi. »
C ’est quoi l’histoire de Morgane Fox, le premier roman graphique de la Montrougienne ? C’est celle d’une collégienne qui s’ennuie dans une banlieue proprette… Elle est mélancolique et pas bien dans sa peau…Pour s’évader, elle regarde Tony Fox, une série TV qui la passionne, en particulier son héros... Jusqu’à ce qu’il disparaisse des écrans et que Morgane rejoigne la fiction en partant à sa recherche. Car, il semble courir un grand danger !
Mais l’histoire en filigrane de Morgane Fox, le roman graphique, c’est aussi celle d’une Montrougienne qui a suivi avec confiance le fil d’une passion : le dessin.
Inspiration New-yorkaise
« Je ne peux pas vraiment dire quand j’ai commencé à dessiner, j’ai l’impression que cela a toujours fait partie de ma vie ! », confie la jeune femme. Louise Laborie a bien tenté la photo aussi, et voulu « faire à peu près tous les métiers artistiques qui existent quand elle était ado », mais finalement… C’est toujours au dessin qu’elle est revenue : elle a suivi un master images imprimées et obtenu à l’école des Arts déco de Paris en 2020. « J’ai commencé par la sérigraphie, puis j’ai pu faire un échange à la Parson’s School de New York où j’ai suivi un cours sur les cartoonistes américains et sur l’histoire de la bande dessinée », explique Louise Laborie.
Explorer les cartoons
C’est là qu’elle a su ce qu’elle voulait faire. Au retour de New York, Louise Laborie crée une première bande dessinée assez courte – Sans Nuage. « Mes influences ? Elles sont très diverses. J’adore la culture américaine, les auteurs Harper Lee, John Steinbeck, le photographe Walker Evans… », énumère-t-elle.
Parmi les dessinateurs de BD, elle adore Roz Chast, Lynda Barry mais aussi les dessins des bandes dessinées de Simon Hanselmann pour leur côté « très trash et pourtant travaillé à l’aquarelle de façon très classique », ou encore celles « très expressives » du français Benoit Jacques.
Du sage au trash
De la même manière, Louise Laborie aime jouer des contrastes et de l’ambivalence : « Avoir des dessins nets et propres, puis les casser avec des techniques plus sales plus floues. Je peux passer beaucoup de temps à dessiner au crayon, gommer, pour trouver le dessin que je souhaite, puis je le passe à l’encre de Chine, je fais une première coloration à l’aquarelle et ensuite j’ajoute les dégradés au crayon », explique l’artiste. Point de « pot de peinture Photoshop » donc dans les romans graphiques de Louise Laborie !
Vous aurez l’occasion au printemps de découvrir son univers lors de dédicaces organisées à Montrouge !
Et oui, Morgane Fox va passer par là… On la suit. Et on vous tiendra au courant !
Instagram : louise_laborie