Sophie Baduel, « Interpeller l’imaginaire »
Sophie Baduel
www.sophiebadueldessin.com
Instagram : sophiebadueldessin
Parcours artistique
« J’ai grandi à Rosny-sous-Bois. Mes parents étaient eux-mêmes artistes, et avec mes frères et soeurs, nous nous sommes aussi orientés vers des voies créatives ! J’ai commencé mes études supérieures à Paris, à l’école d’arts appliqués Olivier de Serres, où j’ai suivi une formation en Art graphique pour exercer les métiers de la communication visuelle. J’ai ensuite intégré l’école des Beaux Arts de Wroclaw, en Pologne, pour y suivre une formation artistique en gravure. De retour en France, j’ai travaillé longtemps en agence de communication. Je privilégie désormais les arts plastiques et je poursuis ma démarche artistique ».
Sa carte blanche
Son travail artistique
1- La série du chantier du théâtre parisien La Scala transforme ce monde en (re)construction en une expression onirique, à la fois fictionnelle et figurative.
2- Les « Portraits d’arbres » réalisés en Guyane proposent de se faire rencontrer ces « individus » de la forêt amazonienne et les habitants des villes. À terme, il est prévu une installation dans l’espace urbain de ces Portraits grâce à l’agrandissement numérique.
3- Des « Scènes de vie » capturées en Guyane témoignent du quotidien d’hommes et de femmes dans leur espace.
Artiste indépendante, Sophie Baduel mène sa recherche artistique à travers le dessin. Son travail porte sur la possibilité des images à se mettre en mouvement sous le regard du public. « Je fais des dessins figuratifs, mais les formes que je propose ne se limitent pas à une seule représentation. Elles invitent le public à interpréter, à imaginer… en d’autres termes à poursuivre l’histoire amorcée par le dessin ». Ainsi, loin d’afficher une image figée, Sophie Baduel insuffle une interaction avec le public.
Chaque nouveau projet commence par une étude de terrain, sur des lieux marqués par une empreinte humaine. « Je fais une recherche documentaire, j’esquisse des croquis, je bouge beaucoup ».
L’artiste utilise ensuite cette matière première pour créer une série de dessins dans laquelle le sujet initial se décale vers la fiction. Pour cela, elle s’appuie sur les procédés de l’écriture cinématographique comme l’arrêt sur image ou le hors champ. « Tout en étant très narratif, mon travail pousse chacun à sortir du cadre pour poursuivre l’histoire à partir d’un point de fuite pour imaginer un nouvel horizon ».