Andrea Fontanari, L’art du familier

Andrea Fontanari se concentre sur des thèmes, des scènes ou des objets issus de notre quotidien.
L’existant familier justifie à lui seul l’intérêt qu’il peut susciter, évoqué ensuite dans toute sa dimension picturale. Membre de l’Atelier F (Académie de Venise), l’artiste inclut dans sa démarche le mouvement et la liberté. Pour lui, la peinture est un moyen de modifier, transformer la réalité en une création plus surprenante, plus puissante.

Sans titre…

Sans titre, l’oeuvre offerte à la Ville est extraite d’une série très graphique sur des couvertures et évoque un zoom sur deux couvertures superposées dont on devine les franges au bas de la toile. Tendant vers plus d’abstraction tout en laissant des éléments reconnaissables, elle incarne une forme de défi artistique qui marque une nouvelle étape dans sa recherche picturale.

Interroger le réel

« Que ce soit à partir de photos ou d’objets personnels, de moments de vie, mon travail est comme une mise en abîme d’un souvenir, d’une intimité ou d’un instant qui change la perception que l’on en a » précise Andrea qui n’entend pas tout expliquer tant l’intuition, l’imprévisible, le ressenti ont un rôle véritable.

Une liberté figurative structurée

« J’ai recherché un effet qui rappelle l’expressionnisme allemand, avec une façon particulière de créer une dynamique, de donner une liberté à la couleur, au tracé du pinceau. Une liberté de mouvement et de création corrélée au détail ». Les contrastes, la lumière trouvent notamment leurs influences chez Manet, David Hockney ou Éric Fischl. Andrea Fontanari travaille une seule peinture à la fois pour mieux s’immerger dans chaque univers.