Arthur Lambert, OR OR
Une profonde quête de sens
{ Arthur Lambert, OR OR, 2014, gouache et feuille d'or sur papier, 50 x 70 x cm }
Arthur Lambert
Naissance : Poitiers en 1979.
Lieu : Vit et travaille à Nantes.
Etudes : Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Poitiers et d’Angers
En 2015, il obtient le Prix Spécial du Jury pour le 60e Salon de Montrouge.
Évolution du travail artistique :
« La rencontre avec Jean-Luc Legay, enlumineur ancien Franciscain du Sud de l’Italie a changé la forme de mon travail. J’entre désormais dans une approche plus organique, calligraphique, aux dimensions moins optiques et à la forme moins protocolaire. La gestuelle qui s’y rattache m’apporte une liberté nouvelle ».
Actualité :
- Début 2020 : exposition solo à l’École d’arts de Cholet.
- Printemps 2020 : exposition collective avec le Musée de l’Invisible, Espace de l’Art Concret, Centre d’art contemporain, Mouans-Sartoux.
La démarche artistique d’Arthur Lambert est guidée par une profonde quête de sens. OR OR est une oeuvre qui oscille entre ce qui est révélé et ce qui est caché dans sa relation mouvante à la lumière.
Une lumière symbolique
Sous une trame en or, une forêt peinte à la gouache. Le paysage se donne à lire en fonction de la lumière. Par une lumière entrant de face, le paysage ne transparait pas. Tandis qu’une entrée de lumière de biais laisse transparaitre la nature. Une oeuvre profonde, multi-strates. Un artiste en quête de sens. Arthur Lambert a été disciple d’un alchimiste et a passé quelques années en Vendée.
C’est là, qu’il a appris entre autres, à dessiner avec l’eau de la rosée qui « ramassée au printemps à une certaine heure contient une lumière et une puissance toute autre que l’eau du robinet ».
Une forêt d’automne
C’est une photo prise dans les Alpes, près de la frontière avec la Suisse que le peintre a transcrite en noir et blanc puis un quadrillage ou chaque ligne est espacée de 3 à 4 millimètres à peine. Des trames rouges, vertes, bleues puis or. « Comme un tulle posé sur le paysage qui renvoie un effet irisé ».
Les techniques dont use Arthur Lambert découlent directement de pratiques anciennes, elles se fondent à une quête spirituelle qui les transcende. « C’est un échange de flux, une dualité entre visible et invisible, entre le haut et le bas ».